C'est vrai, je dois bien l'avouer… j'aime bien la provoc'.
Jouer l'avocat du diable, aller chercher des relations tordues entre des domaines qui n'ont rien à voir,
Choquer un peu les esprits pour créer une sorte de "Remise à Zéro" car le système a planté devant trop d'incohérences "apparentes".
C'est pour ça que j'ai fait co-exister "Marketing" et "Resistance".
Le marketing, quand j'étais en école d'ingénieur, je vomissait dessus.
Et la Résistance évoque chez moi noblesse, courage, aventure, stratégie et abnégation.
Mais ce que je n'avais pas compris, c'est que la vision que j'avais du "marketing" c'était un truc de l'ancien monde.
Un mauvais marketing.
Un truc pour les grosses boîtes qui se complaisent dans le fait de ne voir dans la population qu'un troupeau de mouton à tondre régulièrement.
C'est tout l'inverse du "bon marketing".
Le bon marketing, il n'en a rien à faire de la taille du marché.
Il n'en a rien à faire des catégories socio professionnelles, des % et des croissances.
Le bon marketing, c'est celui qui parle à l'humain, à la personne, et pas au troupeau.
Pas seulement avec des slogans à la con mais avec le coeur, sur toute l'expérience d'intéraction.
Le bon marketing ne crée pas de besoin pour rendre addict.
Le bon marketing répond à un douleur vive et urgente, il permet les rencontres enrichissantes.
Et si jamais il rend addict, il ne l'a pas franchement voulu : c'est comme une amitié qu'on a plaisir à déguster.
On n'a pas envie que ça s'arrête.
Dans marketing il y a market, "marché".
Le marché est un lieu de rencontre, vivant, humain.
Ce n'est pas quelque chose que l'on tond comme un mouton.
Ce n'est pas non plus quelque chose qu'on rend "super" ou "inter" en assassinant les entrepreneurs qui l'abreuvent en produits.
Faire du marketing, c'est avoir un étalage entouré d'amis, dont vous comprenez les besoins, les rêves et les douleurs.
Et, en bon entrepreneur, vous essayez de rendre leur vie un peu meilleure.
Etre une bonne nouvelle dans la vie des autres.
Alors au boulot .
Une entreprise, dans le droit français, c'est une "personne morale".
Rendons lui ses lettres de noblesses : re-faisons la devenir une personne, humanisons la.
Et rendons la un peu plus "morale".
Nous sommes celles et ceux que nous attendons.
A lundi
Maxence
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Y’a les bons et les mauvais chasseurs, voyez ?