On appelle ça le syndrome de l'imposteur.
Être bon dans ce qu'on fait mais rester paralysé par une sorte d'image non légitime de nous même.
Vous êtes qui pour donner des conseils ou pour entreprendre, promettre monts et merveilles ou même simplement vous porter garant du succès de votre produit ou service ?
C'est ce p'tit gars ou ce petit bout de femme dans le miroir qui se croit sorti de la cuisse de Jupiter ?
Avez vos 3, 10 ou 20 ans d'expériences diverses et variées, vous croyez que vous avez les épaules assez solides pour décrocher des contrats, ou concevoir un produit qui dure ?
Et puis… Vous êtes sûrs de ne pas vous planter quelque part ?
Une petite coquille qui montrerai a tout le monde que vous êtes un imposteur ?
Voilà ce qu'on a dans la tête quand on veut se lancer.
C'est normal.
Destructeur mais normal.
C'est le cerveau qui a évolué pour imaginer ce qui va mal pour s'y préparer.
Le pire, dans la nature, ça tue.
Alors que le meilleur… Bwarf on a le temps de voir venir, ce sera le kiff.
Donc comme notre cerveau veut notre survie, il imagine le pire beaucoup plus que le meilleur.
Mais….
Ça ne veut pas dire que ce qu'on imagine le plus à plus de chance d'arriver.
Avec le syndrome de l'imposteur, vous avez peur de tomber sur plus expert que vous et qu'il ou elle vous ridiculise : " ha ha ! A côté de la plaque cet amateur !"
Notamment parce que vous aussi, qunad vous êtes en mode ''pas très bienveillante vous vous faites peut être cette réflexion par rapport à d'autres personnes.
C'est d'ailleurs l'une des meilleurs techniques pour tuer cette sensation d'imposture : arreter de critiquer (même intérieurement) les autres et s'émerveiller sans cesse du meilleur en eux.
Vous verrez que vous finirez par faire pareil pour vous même.
Et pour clore le débat une fois pour toutes…
Non pas besoin d'être expert.
Parce que l'être humain est un être de récit.
Il préfère l'authenticité à la perfection.
Les erreurs dont on apprend que les ''sans faute''.
Et dans le business, aussi écologique et ''serieux'' soit il, c'est la même chose.
Faites comme Elon Musk et promettez la Lune dans 2 mois alors que vos 3 premières fusées explosent en plein vol.
Vous vous plantez mais ne lâchez rien ?
Bingo vous venez de créer des admirateurs de votre ténacité.
On parie sur le cheval qui VA gagner des courses (ou tout du moins celui qui le promet)
Pas celui qui A gagné des courses.
Tout ce qui compte c'est la gnack que vous avez.
Vos compétences, vos diplômes et vos connaissances, on s'en balance pas mal.
Pour les frileux, ça apporte un peu de style.
Mais dans l'entrepreneuriat ce qui compte, c'est votre gnack et votre capacité d'apprentissage.
Vous avez compris l'idée.
Le colibri n'a pas l'étoffe d'un pompier.
Greta thunberg va chopper un prix Nobel de la paix à 16 ans pour avoir fait une pancarte et s'être assis dans le froid en séchant les cours.
Est elle experte ?
Pas le moins du monde.
Et on s'en fout.
On lui préfère sa fougue.
Les héros ne sont jamais des sur-femmes/hommes.
Les experts sont des vieux croûtons qui ennuient tout le monde si bien qu'on préfère donner la parole aux petites pousses.
C'est du sang neuf. De l'humain.
On fait du business avec des humains.
Pas avec des bibliothèques.
Alors lancez vous malgré ce sentiment.
Sentez le, ressentez le, goutez en chaque miette.
Et défoncez le.
C'est jamais bon de stagner dans le connu.
On devient chiant.
Au boulot.
A demain.
Maxence
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Vous ne réussirez que si vous êtes expert. Ah oui ?