Il est temps de vous parler d’un truc Bastien.
L’échec.
Ou plutôt le pivot.
Mais avant il faut qu’on se mette d’accord sur un truc.
Quand on travail à lancer sa boîte, y’a plein de biais psychologique qui s’infiltrent en nous.
C’est notre bébé, on galère, alors on a tendance à éviter les remises en question tous les quatres matins.
Si vous suivez tous les conseils de tout le monde (surtout de ceux qui n’y connaissent rien), vous serez vite aussi changeant qu’une girouette.
Et ça fatigue de changer de stratégie tout le temps.
(et en plus c’est pas très efficace)
Mais il y a un mais.
C’est que l’échec est une véritable bénédiction pour l’entrepreneur.
Elle lui permet d’apprendre phénoménale d’informations….
… à condition de savoir faire preuve de discernement, et d’humilité.
Parce qu’il y a autre phénomène qui est pas mal dangereux : c’est que votre projet peut très très très rapidement fusionner avec votre vie.
Du coup, lorsqu’on remet en question votre projet, vous avez l’impression qu’on s’attaque à votre personnalité.
Et ça c’est vraiment le pire du pire.
Parce que pour être efficace et être sûr de durer et de changer le monde, il faut échouer vite et souvent, sans en faire tout un fromage.
On appelle ça l’évolution.
Exactement pareil que du darwinisme.
Mais pour ça il faut accorder autant de valeur aux idées qui ne vous appartiennent pas qu’à celles qui vous appartiennent.
Eradiquer la vexation de votre vie.
Et être prêt à prendre des paris un peu fou à tout moment.
On ne peut pas gagner au MasterMind du premier coup.
Et de la même manière, on ne peut pas réussir un projet entrepreneurial en restant coller à ses idées.
Il faut évoluer et faire des paris constamment, à un rythme important (genre 90 jours).
Et c’est ces tests constants qui vont vous permettre de trouver exactement ce dont votre marché à besoin.
L’échec et la démarche essai-erreur sont le moteur de l’innovation et le mécanisme high tech qui a perpétué la vie à bord du vaisseau spatial Terre.
C’est une excellente stratégie.
Mais pour ça, faut désacraliser complètement le fait de ne pas avoir de bonnes idées.
Etre aussi à l’aise avec l’échec qu’un enfant qui apprend à marcher.
Comme dirait Becket :
“Ever try, ever fail, no matter.
Try again, fail again.
Fail better.”
Ou encore le majordome de Batman : “Pourquoi tombons nous Monsieur Bruce ? Pour apprendre à nous relever.”
Ou enfin, ce que me disait mon petit frère quand on avait 16 ans et qu'on essayait tant bien que mal de séduire en boîte de nuit (une cata' !) : "Un rateau c'est pas beau, mais c'est pas grave."
Vous avez compris l’idée Bastien.
Alors à vous de jouer.
Distanciez vous de vos idées pour enlever tout l’affecte qui peut y être associé.
Abandonnez les sans honte aucune.
Echouez vite et souvent, pour vous y habituer.
Faîtes confiance au processus d’innovation du Vivant, l’essai-erreur, il a fait ses preuves.
Rien n’arrête ceux qui se relèvent.
Prenez soin de vous.
A demain.
Maxence
"Okay chef, tu m’as mis la pêche, je te paie un café pour t’accompagner dans ta mission"
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