C’est un auteur que j’affectionne beaucoup. Notamment parce que c’est grâce à lui que j’ai appris que l’entrepreneuriat n’était pas réservé à une élite de têtes brûlées. Mais il y a autre chose que j’aime beaucoup chez lui…. Ce que j’ai grand plaisir à lire chez Philippe Silberzahn, c’est qu’il me rappelle une phrase de l’animé « La princesse Mononoké » : « Je cherche à porter sur le monde un regard sans haine »Car c’est bien la leçon universelle que je tire de chacun de ses articles et de chacun de ses ouvrages : l’homme n’est qu’un homme, tout un homme, rien qu’un homme.
Il n’y a pas de grand méchant, il n’y a pas de mauvaise fois, il n’y a pas d’idiots.Pas plus qu’il n’y a de héros d’ailleurs ou de visionnaires a priori.
Il y a des systèmes, des mécaniques, des modèles mentaux, des valeurs, des priorités explicites et implicites.
Le monde n’est pas si moche. Il suffit de l’observer sans le juger.
La clé des changements est certainement là.
Quel exercice difficile pour nous autres Indignés écologiques.Ne pas chercher de coupable, mais débusquer les modèles mentaux et les mécanismes.
S’indigner des résultats, se lever en lanceur d’alerte, désobéir.Mais comprendre que les systèmes sont logiques, dans leur propre cadre de valeurs.
Einstein nous apprenait que bien des choses étaient relatives à l’observateur, même des choses aussi immuables que temps, masse, distance et énergie.
Philippe nous rappelle qu’il en va de même pour les organisations.
Donc si jamais vous souhaitez changer une partie du monde , essayez de porter sur lui un regard sans haine. Et lire son livre « Stratégie Modèle Mental : Cracker le code des organisations pour les remettre en mouvement » devrait vous filer un sacré coup de main. A vous de jouer. Nous sommes celles et ceux que nous attendons. A demain.Maxence
Maintenant que vous êtes là, découvrez dans cet article ma méthode pour « entreprendre sa vie » dans un monde qui s’effondre.