Hier je vous disais que son projet de tiers lieu avait complètement évolué.
En fait, lorsqu'ils ont fait leur dossier, cherché des partenaires, se sont fait connaitre et participé à des événements, le fait est qu'ils se sont très rapidement retrouvés à être des véritables experts transversaux de la transition alimentaire.
Ils avaient une vue tellement systémique et globale et en même temps infiniment proches de la réalité de professionnels que ça en devenait trop complexe à mettre tout sur pied d'un coup.
On appelle ça la malédiction du savoir.
Souvent, plus on sait, moins on fait. Heureusement, ça se contrôle et on peut passer par dessus.
Du coup, ils ont "pivoté" comme on dit dans le monde des stratups.
C'est à dire qu'ils ont changé de plan tout en gardant leur vision. Ils se sont positionnés sur du consulting général pour réaliser la transition alimentaire et dernièrement ils ont poussé un cran plus loin leur expertise pour se concentrer sur la restauration collective.
Je vous laisse imaginer toutes les discussions, les doutes, et les difficultés de dessiner ce qu'on a dans la tête sur le papier.
Mais ça fait partie de l'aventure.
Et c'est même justement ça, l'aventure.
Savoir à peu près où on va, mais pas comment. Alors on bricole.
Même si on est expert. Dans le monde entrepreneurial, on bricole. Toujours.
Bref, si j'ai bien compris et que Mélissa me l'a bien expliqué, leur projet de tiers lieux commencera sous la forme d'un micro-prototype d'offre de consulting sur la transition alimentaire dans la restauration collective.
Ca donne une proposition de valeur comme ça : "Réinventons les cantines pour nourrir ce que nous serons demain"
"Nous mettons à disposition des restaurations collectives notre expertise pour les rendre acteurs de l'alimentation du monde de demain.
Nous proposons des audits, qu'ils soient stratégiques ou opérationnels, et des accompagnements dans la durée pour que la restauration collective assure sa fonction première (nourrir les femmes et les hommes dans le respect de l'humain et de la nature) plutôt que de vouloir garder maladroitement les codes de la restauration gastronomique en la passant à l'échelle de milliers de couverts."
Tout du moins c'est ce que j'en ai compris 🙂 (excuses moi Mélissa si jamais il y a quelques accros mais je pense que l'idée est là)
Bastien, vous comprenez du coup ce que veut dire le terme "pivoter" ou "prototype minimum viable" ?
En proposant ce genre de services de consulting à haute valeur ajoutée, Lieu de liens va pouvoir commencer une activité économique qui lui permettra de grandir.
A l'inverse de l'ouverture d'un lieu entier, qui s'apparente plus à un coup de poker s'il est fait d'un coup, l'équipe va grandir petit à petit en compétence et en connaissance.
Elle élargit progressivement sa zone de confort. Mais surtout elle apprend directement des acteurs du terrain.
Elle s'ancre profondément dans son tissu économique et se fait un nom, avant de pouvoir activer ce même réseau pour lancer véritablement un projet d'envergure.
Bref, tout ça pour vous dire Bastien que Rome ne s'est pas faite en un jour.
Il a d'abord fallu une petit équipe qui s'est mis sur une colline pendant quelques décennies et qui, au fur et à mesure, jour après jour, à inspiré les autres à en faire autant.
Visez gros, proposez une vision souhaitable, mais commencez petit et grandissez rapidement.
Mais n'ayez pas peur de commencez tout petit.
C'est comme ça que vous deviendrez un bulldozer que rien n'arrête et qu'ensemble on pourra changer le monde.
A vous de jouer.
A demain. Maxence
En fait, lorsqu'ils ont fait leur dossier, cherché des partenaires, se sont fait connaitre et participé à des événements, le fait est qu'ils se sont très rapidement retrouvés à être des véritables experts transversaux de la transition alimentaire.
Ils avaient une vue tellement systémique et globale et en même temps infiniment proches de la réalité de professionnels que ça en devenait trop complexe à mettre tout sur pied d'un coup.
On appelle ça la malédiction du savoir.
Souvent, plus on sait, moins on fait. Heureusement, ça se contrôle et on peut passer par dessus.
Du coup, ils ont "pivoté" comme on dit dans le monde des stratups.
C'est à dire qu'ils ont changé de plan tout en gardant leur vision. Ils se sont positionnés sur du consulting général pour réaliser la transition alimentaire et dernièrement ils ont poussé un cran plus loin leur expertise pour se concentrer sur la restauration collective.
Je vous laisse imaginer toutes les discussions, les doutes, et les difficultés de dessiner ce qu'on a dans la tête sur le papier.
Mais ça fait partie de l'aventure.
Et c'est même justement ça, l'aventure.
Savoir à peu près où on va, mais pas comment. Alors on bricole.
Même si on est expert. Dans le monde entrepreneurial, on bricole. Toujours.
Bref, si j'ai bien compris et que Mélissa me l'a bien expliqué, leur projet de tiers lieux commencera sous la forme d'un micro-prototype d'offre de consulting sur la transition alimentaire dans la restauration collective.
Ca donne une proposition de valeur comme ça : "Réinventons les cantines pour nourrir ce que nous serons demain"
"Nous mettons à disposition des restaurations collectives notre expertise pour les rendre acteurs de l'alimentation du monde de demain.
Nous proposons des audits, qu'ils soient stratégiques ou opérationnels, et des accompagnements dans la durée pour que la restauration collective assure sa fonction première (nourrir les femmes et les hommes dans le respect de l'humain et de la nature) plutôt que de vouloir garder maladroitement les codes de la restauration gastronomique en la passant à l'échelle de milliers de couverts."
Tout du moins c'est ce que j'en ai compris 🙂 (excuses moi Mélissa si jamais il y a quelques accros mais je pense que l'idée est là)
Bastien, vous comprenez du coup ce que veut dire le terme "pivoter" ou "prototype minimum viable" ?
En proposant ce genre de services de consulting à haute valeur ajoutée, Lieu de liens va pouvoir commencer une activité économique qui lui permettra de grandir.
A l'inverse de l'ouverture d'un lieu entier, qui s'apparente plus à un coup de poker s'il est fait d'un coup, l'équipe va grandir petit à petit en compétence et en connaissance.
Elle élargit progressivement sa zone de confort. Mais surtout elle apprend directement des acteurs du terrain.
Elle s'ancre profondément dans son tissu économique et se fait un nom, avant de pouvoir activer ce même réseau pour lancer véritablement un projet d'envergure.
Bref, tout ça pour vous dire Bastien que Rome ne s'est pas faite en un jour.
Il a d'abord fallu une petit équipe qui s'est mis sur une colline pendant quelques décennies et qui, au fur et à mesure, jour après jour, à inspiré les autres à en faire autant.
Visez gros, proposez une vision souhaitable, mais commencez petit et grandissez rapidement.
Mais n'ayez pas peur de commencez tout petit.
C'est comme ça que vous deviendrez un bulldozer que rien n'arrête et qu'ensemble on pourra changer le monde.
A vous de jouer.
A demain. Maxence
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Mélissa partie 2.