Mes ami.e.s savent que j’aime beaucoup l’exercice empathique de jouer à l’avocat du diable.
Il y a quelque chose de sain et de beau à essayer de défendre l’indéfendable, un peu comme si on retournait ciel et terre pour trouver un fond d’humanité
Mais…. ce n’est pas le propos d’aujourd’hui.
Vous ne trouverez pas plus convaincu que moi sur le zéro déchet, le zéro pesticide, ou le zéro exploitation animale.
Ca va, je vous ai rassuré ? =)
Bon…alors venons en au fond.
Tous ces « zéros » individuels sont excellents et nécessaires.
Mais ils ne sont pas suffisants.
Il y aura toujours quelqu’un, quelque part, qui sera tenté par la voie de la facilité au détriment d’autres individus, humains ou non humains.
La flemme de retirer à la main les mauvaises herbes ? Hop, herbicide.
La flemme de passer 4h dans un train ? Hop, avion.
La flemme de mettre un k-way pour faire du vélo sous la pluie ? Hop, voiture SUV.
Ca n’a presque rien à voir avec le capitalisme, le néo-libéralisme, la civilisation, ou l’énergie : nos ancêtres brûlaient des forêts pour faire fuir le gibier dans une direction donnée et ne pas trop avoir à lui courir après.
(attention, ça ne veut pas dire que tous les humains sont comme ça, ou que le capitalisme ou la profusion énergétique n’y soit pour rien : ce sont des catalyseurs, ils accélèrent le phénomène)
Mais là encore je m’égare.
La politique du zéro a un gros défaut : elle a une limite basse d’action.
Ca veut dire quoi ?
Ca veut dire que si vous vous cantonez à elle seule, vous êtes limité.e : une fois que vous êtes l’être le plus parfait au monde (déjà rien que ça…), ou vous vous êtes ligaturer les trompes/testicules ou suicidé pour avoir le moins d’impact négatif sur le monde, bwarf… il vous reste quoi ? Militer pour que les autres fassent pareil.
Et de ce temps là, avec toute l’énergie que vous mettez à convaincre votre maman d’arrêter de faire son sacro-sain roti en lui démontrant par A+B que le véganisme c’est le futur de l’humanité, vous avez Total-y Spies qui continuent de démonter notre cher vaisseau spatial pour nous le revendre en pièce détachée.
Nos actions de consommateurs sont limitées.
Elles sont nécessaires, incroyablement importantes, culturellement fondatrices avec un fort pouvoir d’exemplarité, mais… elles sont limitées.
En même temps, tout est dans le nom : « Zéro » => une fois atteint, impossible d’aller en dessous.
Mais je ne suis pas là pour faire de la politique, ni pour vous dire quoi faire, vous êtes déjà bien assez grand .
Moi ma mission, et la seule et unique raison pour laquelle je vous écris ces mails c’est ceci :Vous convaincre de débloquer vos talents, vos connaissances, votre « potentiel », vos ressources pour avoir le maximum d’impact positif.
Ayez le minimum d’impact négatif si vous le voulez. C’est important.
Mais pensez à avoir le maximum d’impact positif.
C’est quoi un maximum d’impact positif ?
C’est définir une ou plusieurs variables de « bien » et tout faire pour la maximiser.
C’est ce que fait Ecosia avec ses arbres par exemple.
Ca peut tout aussi bien être, comme Simon Sinek, le nombre de personnes impactées positivement par ce que vous racontez.
Ou encore le nombre de missions pour sauver des personnes non humaines comme Sea Shepheard.
Mais pour ça il faut changer sa mentalité, son « mindset » comme disent les entrepreneurs.
Arrêter de vouloir se faire tout petit (proche du zéro) et se mettre à briller, à allumer sa lumière personnelle, son potentiel pour avoir le maximum d’impact positif.
Ca fait gourou, pas vrai ?
Ouaip, mais des fois ça fait du bien 😉
Tout ça pour vous dire d’allumer et de renforcer l’entreprenant.e qu’il y a en vous.
Continuez à acheter du shampoing solide et des lentilles pour vos délicieux steaks végé’
Mais donner vous le droit de grandir et d’apporter au monde de plus en plus, d’être en croissance personnelle.
C’est le meilleur moyen de ne pas attendre des méchants géants qu’ils daignent enfin s’intéresser à la 6ème extinction de masse.
Nous sommes celles et ceux que nous attendons.
A nous de jouer !
A demain.
Maxence