L’avantage quand on prend un peu de hauteur, c’est qu’on voit le monde différemment.
Hier matin, en plein lever de soleil à 10 000 mètres au-dessus du sol, j’ai vu le ciel prendre feu.
Le noir de la nuit s’attenuait dans un bleu profond,
Un croissant de lune infiniment fin signait le ciel,
Des étoiles survivaient encore un peu avant le début du jour,
L’horizon s’enflammait dans un orangé fluorescent,
Pour se fondre dans un jaune bleuté avant de rejoindre le rêve bleu.
Les montagnes au loin, ridicules, sur ce caillou complètement lisse.
*Je pense avoir perçu, à cet instant, la finesse de l’atmosphère.*
Et peut-être même le très léger rayon de courbure du grand vaisseau spatial Terrestre.
C’était magique.
Véritablement magique.
Je me suis dit que l’homme était capable de faire de grandes choses et qu’il n’y a serait ce que 100 ans, cette vision aurait été inaccessible.
Et puis je me suis rappelé ce qui m’avait amené là.
*Pourquoi est ce que j’éprouvais cette émotion si intense qu’elle m’en mettait les larmes aux yeux ?*
Alors que 90% des autres passagers continuaient leur nuit, ou prenaient simplement une jolie photo avant de retourner sur CandyCrush.
Et j’en suis arrivé à la conclusion que je devais ce bonheur profond à mon amour pour le vaisseau Terre et ses habitants.
Tout à commencé en 2017, lors de mon éveil à l’écologie.
J’étais tombé sur une vidéo qui parlait de Résistance, de Collaboration et d’Attentisme en 39-45.
Un petit manuel de sabotage à l’usage de Monsieur et Madame Tout Le Monde pour changer le système discrètement.
J’ai compris que tout le monde avait la capacité de faire une action pour construire le monde demain.
*Tout le monde peut entrer en Résistance, pas seulement les héros et les kamikazes.*
Ca m’a fait un électrochoc.
Et je me suis dit que je ne pourrai pas me regarder dans glace à la fin de cette guerre, peu importe son issu, si j’étais du côté de l’inaction.
Il fallait que je fasse un truc, organiser un mouvement qui aille au-delà des petites habitudes quotidiennes.
Mais je suis un bâtisseur.
J’aime l’humanité autant que le Vivant et le miracle de la Vie.
J’aime la stratégie et la pensée systémique.
*J’aime la complexité de l’esprit des vivants, la persuasion, l’éthologie, et la permaculture.*
J’aime la liberté d’être maître de sa vie, de son temps et de ses revenus.
Et par dessus tout, j’aime rendre service aux Vivants, quels qu’ils soient.
*Et je suis persuadé qu’il y a de quoi faire là-dehors.*
Je peux, je dois, je vais, et j’aime cet exercice quotidien de construire un monde plus juste et plus durable.
C’est, de manière très personnelle, la chose qui m’a apporté les émotions les plus fortes au cours de ces dernières années.
Comme dans cet avion hier matin.
Il y a un nouveau monde à bâtir.
*Et chaque Résistant à son rôle à jouer.*
Alors je vous souhaite de passer à l’action rapidement.
De mettre toute la complexité de votre cerveau, et toute sa puissance de calcul au service de ce grand chantier.
*Je vous souhaite de ne penser plus qu’à ça.*
Même lorsqu’il est 5h du matin et que vous êtes bien calé dans un siège confortable.
Même lorsque vous arrivez à l’aéroport et que vous vous emmerveillez de voir des centaines et des centaines d’étourneaux réunis sur un seul arbre dans un vacarme assourdissant.
*Nous ne défendons pas le Vivant.*
*Nous sommes le Vivant qui se défend – **Paul Watson*
Travaillez sur votre projet.
Devenez obsédé.e.
Si vous n’en avez pas, trouver une niche, une communauté de vivants qui a besoin d’un coup de main.
*Apprivoisez les.*
Puis servez les avec toute l’intelligence que vous avez entre les deux oreilles.
Les Vivants ont besoin de vous.
A demain.
Maxence
*|LIST:DESCRIPTION|*
« Okay chef, tu m’as mis la pêche, t’as gagné ton café aujourd’hui »
(Cliquer sur l’image m’envoie un café) <paypal.me/maxenceresistant>
le ciel avait pris feu et la terre était ronde