Si y’a bien un truc qui est vrai en entrepreneuriat, c’est que notre plus grand ennemi c’est nous.
Je sais, ça fait un peu gourou de dire ça.
Alors je vais reformuler.
Notre plus grand ennemi, c’est le chien qui aboit.
J’appelle ça le chien qui aboie car c’est vraiment l’image que j’en ai.
Un truc incontrôlé, qui prend tout l’espace, qui montre les crocs pour vous laisser imaginer la souffrance qu’il peut vous infliger.
La peur. Ou encore, le syndrome de l'imposteur.
Or, comme dirait l’adage : chien qui aboit ne mord pas.
(c’est pas faux, mais pas sûr que ce soit vrai non plus)
Il y a plus efficace que de se raisonner, ou débrancher le cerveau et agir inconsciemment.
Et si je vous parle de ça Bastien, c’est parce que c’est ce qui fait que de temps en temps vous recevez votre mail en retard.
Et ce qui fait aussi que tous les porteur.se.s de projet que je vois ont un peu de mal à déployer leurs ailes.
La peur de ne pas faire assez bien.
Le syndrome de l’imposteur qui traîne toujours dans les parages.
Comme pour tous les entrepreneurs.
Il ne part jamais vraiment.
Il faut vivre avec.
Et apprendre à le dresser.
Et pour ça, y’a pas “trentesimil solutions”.
Il faut l’envoyer faire cou-couche-panier lorsqu’il commence à aboyer.
Et recommencer.
Encore et encore et encore.
Jusqu’à ce que cette phase où vous le gronder soit réduite à son minimum.
Si vous vous entraînez bien, le seul fait de lever le doigt devrait l’envoyer au panier.
(mais il reviendra toujours, toujours, toujours pour vous défendre. C’est à vous de le maîtriser)
Y’a plein de moments où vous vous sentirez pas trop sûr,
Plein de moments où vous trouverez des excuses pour faire autre chose,
Mais la vérité, c’est souvent qu’on a peur d’avancer, que tout s’emballe, qu’on soit pas capable de suivre.
Et se planter lamentablement.
Ca vaut aussi bien dans les relations avec vos fournisseurs, vos clients, votre banquier ou que vos salariés.
Lorsqu’on monte un projet, on fait une promesse qu’on est jamais sûr et certain de tenir.
On adopte un chien qui, pour nous protéger, à tendance à aboyer sur tout ce qui bouge.
Il faut le dresser.
C’est vous le maître Bastien.
Vous qui commandez ce qui se passe entre vos deux oreilles.
Le toutou sera toujours là.
Inutile d’attendre qu’il parte un jour.
Alors la prochaine fois que vous vous retrouvez face à ce coup de téléphone à passer que vous repoussez et qui pourrait vous donner un bon coup d’accélérateur, faîtes moi plaisir et repensez au petit rocket qui fait sa loi.
Ressentez la peur.
Et faîtes le malgré elle.
C’est ce qu’on appelle le courage, lorsqu’on transcende ce qui nous terrifie parce qu’on sait dans nos trippes que c’est ce qu’il faut faire (oubliez pas que courage vient de coeur).
A vous de jouer.
Car comme dirait Greta Thundberg : “Qui que vous soyez, où que vous soyez, nous – le Vivant – avons besoin de vous.”
A demain.
Maxence
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