D’autant plus quand on travaille à changer le monde.
Notre projet c’est notre bébé.
Et devinez quel est LE truc que tous les jeunes parents font et qui agacent tout le monde (à part les gagas bien entendu) ?
Montrez (à outrance) des photos du bébé.
Parlez du bébé.
Parlez des problèmes du bébé.
Parlez des réussites du bébé.
Non vraiment.
C’est agaçant.
(Je parle pas pour moi, moi je suis du genre gaga, j’adore les formats miniatures)
Pas parce qu’on ne partage pas leur joie.
Mais parce que ils ne vous parlent plus que de lui et que d’eux.
Ils sont AMOUREUX de leur produit bébé.
Et vous, ça vous donne pas du tout envie de tomber amoureux de LEUR bébé.
Mais alors vraiment pas du tout.
A la limite ça vous donne envie d’en avoir un vous aussi, mais pas le leur.
La morale de cette histoire c’est que si vous tombez amoureux de votre produit, vous allez gaver tout le monde.
Ca se remarque très bien chez les entreprises fondées par des ingénieurs.
Des photos de leur produit de partout.
Des échographies de leur prouesse technologique et de leur intelligence.
Beurk !
Sérieusement, à part si vous avez un produit ultra mignon, ne faîtes jamais ça.
Ce que vous voulez pour réussir votre marketing, c’est que votre prospect se pointe sur votre site et se retrouve instantanément dans votre langage.
D’abord vous lui parlez de SES problèmes, SES rêves, SES envies, SES peurs.
Si vous parlez de vous, c’est uniquement pour faire une petite anecdote ou faire un “effet miroir”.
A la limite, si vous êtes comme moi et que vous détestez les pages qui commencent par les formules toute faîtes du genre : “Vous en avez marre d’avoir des kilo en trop ?”
Alors utilisez plutôt des formules qui parlent du problème de votre client mais porté par quelqu’un d’autre que lui.
Dans le genre : “Justine en avait raz le bol de rentrer de chez ses parents en pleurant parce que sa mère lui avait dit qu’elle avait grossi. Elle est devenu végétarienne et voici ce qu’elle a appris.”
(Ouais je sais, je fais du prosélitisme, mais c’est pour la bonne cause : les forêts, le climat, les animaux, tout ça tout ça. On se refait pas)
Désolé au passage pour la formulation puta-clic, qui a attisé votre curiosité.
En tout cas vous avez compris l’idée.
Je ne veux voir une photo de votre bébé qu’une fois que vous m’aurez montré que je compte pour vous.
D’abord le problème.
Ensuite la solution.
C’est aussi simple que ça.
A vous de jouer.
A demain,
Maxence