Gros Miracle Morning ce matin, je me reconnecte avec mes rituels et ça me booste comme un fou. Les rituels c’est la base pour cartonner, vraiment, j’en ai la démonstration tous les jours.
Je voulais vous faire un teasing insupportable pour vous faire saliver de savoir ce que c’est que cette boussole.
Mais à la place, je vais plutôt vous raconter pourquoi je vous parle de ça.
(je deviens coach de coach qui coach des athlètes de haut niveau et des hauts dirigeants^^)
La Boussole : c’est la Peur.
Vous avez peur d’un truc ?
Très bien. C’est là que vous devez aller.
Je ne rentre pas plus dans l’explication du pourquoi et du comment.
Je vous raconte plutôt ce qui m’est arrivé (et vous allez voir que ce genre de situation vous arrive tous les jours)
Je suis assez performant comme mentor chez Live Mentor.
Sans vouloir me la péter, mais c’est le cas : je gère 44 élèves en moins d’un mi-temps et je les fait passer au palier supérieur (un ordre de grandeur au dessus de ce qu’ils faisaient)
L’équipe de Live Mentor est vraiment contente (c’est bien la première fois que j’arrive à croire ça venant d’un employeur) et en plus ils savent qu’ils peuvent compter sur moi pour les dépanner à prendre un élève un peu touchy / exigeant.
Ma diplomatie et mon approche du copywriting deviennent légendaire.
(là j’en fais un peu trop, mais ca fait du bien de se jeter des fleurs de temps en temps. Vous devriez essayer , vraiment. C’est cool. Ca met la pêche. Comme un papa/maman qui vous tape sur l’épaule pour vous dire « good job fiston »)
Sauf que voilà t’y pas que l’un des chefs de Live Mentor vient me voir en me demandant si je ne peux pas coacher sur 12 mois Vanessa, parce qu’elle ne peut pas se piffrer son ancien mentor
(qui pourtant est un vrai coach certifié, qui facture très cher, et qu’il a 15 ans d’expérience de plus que mois…)
Why not.
Mais quand je vois le profil de Vanessa, tous les voyants se mettent au rouge pivoine.
« Coach top performance pour les hauts dirigeants et les athlètes de haut niveau »
Ha ha ha.
Moi ? Etre son mentor ?
Alors que je suis un pauvre petit écolo décroissant pro entrepreneuriat libertarien qui écrit des mails en sarwell ?
LoL.
En vrai, je flippe.
Je réponds : « euh… z’êtes sûr que c’est pour moi ça ? »
« On a besoin d’une réponse rapide, on a personne d’autre sur le coup, on voit comment tu bosses, tu peux gérer »
re LoL.
Donc c’est bibi qui va jouer les pompiers.
Et la Vaness’ n’a pas l’air d’avoir envie de tortiller du derrière pour démouler droit.
(elle a incendié l’autre coach…et donne l’air de savoir ce qu’elle veut)
Mais je tente le coup.
Après tout, je risque pas grand chose à part un classique de moi à moi-même « ben tu vois, je te l’avais bien dit que t’étais naze ».
Mon ego n’est pas à un échec près.
Je flippe mais j’y vais.
Et je sors tout juste de 2h de coaching avec elle.
…
…C’était le kiff absolu.
Pour elle comme pour moi.
Ca détonnait.
Résultat des courses ?
Je vais coacher pendant 12 mois une nana qui me paraissait 20 fois au dessus de moi.
Mais ça, passer le petit coup à l’égo qui se retrouve bien flatté
(et qui me permet de vous faire un coup de pub sur cette incroyable accompagnement que je propose, putain je suis balèze)
Ce que je voulais vous dire c’est qu’il faut relire régulièrement l’objet de cet email beaucoup trop long et égocentré.
La peur est une boussole.
C’est là que la magie opère.
Là que la chenille se transforme en papillon.
(c’est beau ce que je dis ! <3 )
Donc si j’avais un exercice à vous donner pour faire avancer votre projet ,
Ben ce serait de faire une CARTOGRAPHIE de vos PEURS.
Vous dessinez une carte, et vous placez vos peurs dessus.
Et vous allez ensuite les chatouiller, les apprivoiser, puis les exploser.
Oh bien sûr, elles seront toujours là.
Ptete même renforcé avec votre essai ou votre succès (« et si je n’arrivais jamais à refaire ça ??? »)
Mais ce ne sera plus des peurs de l’inconnu.
Vous les aurez apprivoiser.
La monture sauvage fera toujours plus peur au cavalier que le poney club.
La peur est votre boussole .
(bon, soyez pas con et n’y allez pas tête baissée non plus, c’est une direction, pas un GPS)
Alors au boulot.
On a besoin de top performers dans notre camp.
Et nul n’est mieux placé que celles et ceux qui sont ici pour le devenir.
Nous sommes celles et ceux que nous attendons.
A demain.
Maxence
PS: gravez vous le quelque part : « Une peur qui aboit ne se fuit pas. Elle se dompte. »