Quand on pense Résistance ou héro.ine.s, on imagine surtout des êtres courageu.se.s.
Des gens qui se lèvent et se battent a la seule force de leur idéaux.
Et pourtant…
Et pourtant il n'en est rien.
Toutes les neurosciences le montrent, et tous les témoignages historiques aussi, et les gourous du développement personnel le rabâchent sans cesse (et ils ont raison)
(Et vous allez voir en quoi ça va impacter notre stratégie entrepreneuriale)
L'engagement personnel coûteux n'arrive QUE lorsqu'on n'a plus le choix.
C'est tellement fondamentale que ça devrait être écrit de partout, encore plus qu'un Liberté Égalité Fraternité (hi hi, Je sais, je vous embête à comparer ça à notre belle République, c'est pour choquer votre esprit, ne m'en voulez pas)
C'est vraiment important.
Tellement important que je vous le remet ici et que je vous demande de prendre 30secondes pour comprendre la profondeur qui se cache derrière.
L'engagement personnel coûteux n'arrive QUE lorsqu'on n'a plus le choix.
Mais avant toute chose, il faut définir ce que c'est de "ne plus avoir le choix".
Car on pourrait vite me rétorquer qu'on a toujours le choix. Et je serai d'accord avec ça.
Quand on dit "ne plus avoir le choix" ce n'est pas au sens philosophique ou physique du terme.
C'est au sens neurologique.
C'est une perception. Un routage de connexion neuronale qui devient, sans qu'on s'en rende forcément compte, souverain.
"Ne plus avoir le choix" arrive par exemple par pression sociale : si on ne le fait pas, on a la perception qu'on va perdre notre cercle social, notre tribu et que l'on va mourir seul.e et triste.
"Ne plus avoir le choix" c'est aussi une question de rapport a l'autorité.
On obéit non pas parce qu'on a peur du châtiment mais parce qu'on rentre en conflit avec une figure "alpha", plus puissante que nous mais qui a le devoir de nous protéger (médecin, pompier, policier, patron, père, mère,etc.)
Désobéir c'est alors ne plus profiter de la protection de l'alpha.
Il en va de notre survie. On n'a pas le choix.
Mais aussi "ne plus avoir le choix" au niveau neurologique, c'est se retrouver dans des situations insoutenables.
Par exemple, la Résistance a vu son nombre d'adhérents bondir le jour où l'Allemagne nazie a mis en place une période de travail obligatoire pour son industrie.
Les jeunes de 18 à 25 ans pouvait supporter l'Occupation mais ne pouvait en revanche pas supporter l'idée de travailler pour l'ennemi.
Ils ont pris le maquis car ils n'avaient pas le choix.
C'était une fuite plus qu'un acte de courage pur.
Obéir aurait été un suicide psychologique.
(d'ailleurs, certains psychologues interprètent le suicide comme un meutre contre soi-même : on se trouve tellement nul.le, on se déteste tellement qu'on en vient à vouloir se tuer)
Et on en arrive à là où je voulais en venir.
Ne plus avoir le choix peut aussi être une histoire de pression de notre égo.
"Moi je ne ferai JAMAIS ça. Jamais"
Ça vaut pour plein de situations (du fait de tuer quelqu'un, a simplement ne pas prendre sa douche pendant un mois ou dormir volontairement nu dans la forêt)
On se fixe soi même des barrières infranchissables.
Et si on se retrouve dos au mur, dos à elles, on lutte de toutes nos forces, quitte à tout envoyer balader.
C'est extrêmement puissant.
Maintenant que je vous ai expliqué ce que voulais dire "ne plus avoir le choix", on va voir comment ça peut nous être utile dans la stratégie marketing et entrepreneuriale.
On voit ça demain.
D'ici là ne lâchez rien.
A demain.
Maxence
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Ils n’avaient pas le choix.