J'étais hier soir à un événement de sensibilisation à l'entrepreneuriat social.
Des rencontres supers, et des projets vraiment inspirants.
Mais surtout, beaucoup de femmes entrepreneures, des femmes normales, loin des projecteurs qu'on a l'habitude de mettre sur les dieux-entrepreneurs en costard cravate.
Parmi elle, il y avait Glwadys.
Glwadys est photographe et bosse sur une banque de photo éthique (autrement dit, une banque de photo qui rémunère correctement les photographes et qui lutte contre les stéréotypes).
Elle me confiait que heureusement que la communauté entrepreneur était là, parce que c'était pas toujours facile de se prendre des vestes.
Et c'est là que ça devient intéressant.
Je pensais que ceux qui attaquaient son projet étaient des monsieur et madame tout le monde qui donnent leur avis sur tous.
Ou alors sa famille et ses proches qui lui disent de se trouver un "vrai boulot".
Mais non.
Ceux qui la critiquaient étaient des paires, d'autres photographes.
Et ça….
Ca fait mal.
Terriblement mal.
Vous pensez amener quelque chose de nouveau, un angle différent, et vous essayez de faire ça du mieux que vous pouvez.
Et celles et ceux qui vous inspirent vous tombent dessus pour vous dire que ça ne marchera jamais, que c'est mauvais.
Ce genre de remarque est tellement violent que même des mecs comme Elon Musk en arrivent à en avoir les larmes aux yeux en pleine interview.
(en voulant révolutionner le spatial par le secteur privé, tous les anciens astronautes, ses héros, lui ont craché dessus en disant qu'ils n'y croyaient pas, qu'il n'avait rien à faire là, que ce n'était pas un secteur pour le privé).
Cette non-reconnaissance par les paires est d'une violence inouïe.
Et pourtant elle arrive quasiment tout le temps, pour chaque histoire entrepreneuriale, à chaque fois qu'on sort du statut quo.
Imaginez vous travailler avec votre mentor dans une super entreprise.
Un jour, vous préssentez qu'il y a une opportunité, un coup de maître à jouer.
Alors vous préparez tout, secrètement, pour faire une superbe surprise, réussir en toute autonomie, comme un chef.
Ah ! Qu'est ce qu'ils vont être fier de vous quand ils vont voir que vous innover pour votre cause commune !
Et là…. bim!
"Mais qu'est ce que tu fous ?! Qui t'as demandé de faire ça ?! Ca marchera jamais, c'est complètement con et en plus c'est mal fait"
….
Vous fondez littéralement en larme.
Vous êtes détruit.e.
Vous vous jurez de ne plus jamais prendre d'initiatives.
….
Et votre coeur de Résistant au statut quo, de Désobéissant pour un monde meilleur, s'éteint peu à peu.
Comment se relève-t-on de ça ?
Réponse :
En n'étant pas surpris quand ça arrive.
Parce que ça arrivera. C'est absolument certain.
Vous croyez que je ne me suis pas pris un nombre de veste monumentale avec mon utopie d'entrepreneur au service d'un vaisseau spatial ?
Vous croyez que Paul Watson ne se fait pas critiquer de toute part, traiter de terroriste (littéralement de semeur de terreur) alors qu'il prône un amour profond pour tout ce qui vit ?
Quoi que vous fassiez, vous aurez des gens que vous considériez comme intelligents, visionnaires, inspirants, ou talentueux qui viendront vous voir et vous critiqueront fortement.
Ca fera mal. Très très mal.
Et vous voulez que je vous dise ?
C'est bon signe.
C'est que vous touchez à quelque chose.
Que vous commencez à avoir de l'impact.
C'est le moment où il faut puiser en vous votre pourquoi, pourquoi vous êtes convaincu que c'est la bonne chose à faire.
Et il faut vous faire confiance.
Eteindre ce cerveau reptilien qui veut absolument vous intégrer au groupe, quoi qu'il en coûte.
Relevez la tête, répétez vous pourquoi vous êtes là.
Visionner ce rêve que vous voulez voir réaliser avec votre communauté.
Elle, elle croit en vous.
Vous êtes son seul rempart.
Si vous flanchez, vous brisez son rêve.
Il faut être fort.e et tenir, debout, droit dans ses bottes alors qu'on vous crache dessus, alors que des gens que vous admiriez vous crachent dessus.
Tenez bon.
Pour ce rêve commun, pour l'enfant qui est en vous et qui croit fermement à ce qu'il fait.
Tenez bon pour votre tribu.
Le monde a besoin de Résistants qui bousculent le statut quo.
Et quand on bouscule quelque chose, le quelque chose ne répond jamais très gentillement.
C'est comme ça. Il faut faire avec.
Alors ne lâchez rien.
On a besoin de vous.
A demain.
Maxence
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Plus on sera nombreux, plus le monde de demain arrivera vite.
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, faîtes attention à ces idoles qui vous détruisent