Je l'ai reçu hier matin.
Un tout nouveau livre qui s'annonce tout à fait exceptionnel, écrit par un type un peu "badass" qui parle sur les changements organisationnels, l'entrepreneuriat, l'incertitude, et l'innovation.
Le titre est celui-ci "Stratégie Modèle Mental : cracker enfin le code des organisations pour les remetttre en mouvement"
Et voilà grosso modo sa thèse :
Le monde (ou les organisations) est tel qu'il est à cause des images mentales qu'on a de lui.
Il faut voir le bordel que c'est dans toutes les entreprises lorsqu'on parle de "Conduite du changement".
La conduite du changement, c'est lorsque vous voulez changer un truc dans votre entreprise (généralemment une grosse boîte), du genre un process ou un outil informatique.
C'est un casse tête sans nom et les entreprises dépensent des millions d'euros pour se faire accompagner à changer (et la plupart du temps, ça se solde quand même par un échec)
Dans ce cadre là, même quand des gros méchants capitalistes ont du mal à se bouger de l'intérieur pour appliquer une décision qu'ils ont pris (et qui va dans leur intérêt), comment espérer les voir arriver à se bouger pour changer leur mode de production/vente et devenir plus éthique ?
Question à un milliard de dollars.
Le changement c'est dur.
C'est pas tellement dur à décider, c'est dur à mettre en place.
(c'est vraiment dur)
Et ce bouquin prend une approche particulière qu'on entend assez peu (normalement on vous sert plutôt de la super méthodologie régime miracle avec diagnostique-préconisation-plan d'action).
Il vous parle de ce que vous avez sous la caboche.
Parce que la manière dont on voit le monde conditionne l'ensemble de nos actions, du plus petites aux plus impactantes.
C'est pour ça que je vous rabache tous les jours à propos de ce vaisseau spatial Terre.
Et aussi pour ça que je vous intime de ne plus penser l'entrepreneuriat et la création de projet comme la confection d'une potion magique.
Nous devons nous comporter comme si nous étions à bord d'un vaisseau spatial (car c'est le cas).
Ca veut dire : être sympa avec les colocataires (humains et non-humains) et se considérer comme membre de l'équipage (et pas simplement des touristes passagers consommateurs jemenfoutistes désagréables) => et ce même au boulot.
Et quand je dis que l'entrepreneuriat est à la portée de tous, je le pense vraiment : rassembler une communauté, échanger et grandir avec elle, construire son rêve avec elle et lui mettre à disposition.
Ca n'a rien de compliqué.
C'est peut être "long", dur et désespérant parfois.
Mais ce n'est pas "compliqué".
C'est une recette à appliquer.
A vous de jouer Bastien.
A lundi.
Maxence
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Bastien, des drôles d’images qui vous passent par la tête