Je ne sais pas si vous avez lu le PS dans mon mail d’hier.
Et je ne sais pas non plus si vous êtes aller faire un tour sur Podcast Addict ou iTunes Podcast pour voir ce que c’était que ce truc “Expresso Marketing”.
Peu importe.
Dans ma tête, c’est comme si vous l’aviez fait Bastien.
Du coup, je ne peux plus faire marche arrière.
Je vais être obligé de m’y coller.
(et de rappeler à Steph notre discipline à s’y tenir)
C’est un hack de cerveau pour s’obliger à faire quelque chose.
(et vous allez voir la puissance que ça peut prendre)
Faire des annonces publiques, et pédaler ensuite comme un fou pour tenir ces promesses complètement farfelues.
Et ça marche plutôt pas mal.
C’est qu’en fait Bastien, on fait rarement les choses pour soi.
Je vais encore passer pour un bisounours à dire ça, mais vous me direz si je me trompe.
Les choses qui sont inconfortables ou douloureuses, on les fait pour les autres.
Combien de fois on entend dire “moi je ne cuisine pas vraiment quand je suis tout seul.e, mais j’adore cuisiner pour les autres” ?
On est capable de mettre son réveil au aurore pour aller travailler, mais vous me rirez au nez si je vous dit de mettre votre réveil à 6h samedi matin pour bosser pour un truc qui vous tient à coeur.
On préfère mettre son réveil quand on n’a pas le choix, parce que c’est pour quelqu’un d’autre (son boss) et pas pour soi.
C’est le cerveau humain qui est fait comme ça.
Une vieille relique de notre peur de se faire éjecter du groupe, si jamais on ne tient pas ses promesses.
Une peur latente, cachée, inconsciente, et pourtant ultra puissante.
Oubliez pas que ne serait ce qu’au début du siècle, il y avait des duels et des suicides juste pour des questions d’honneur.
Il n’y a pas si longtemps que ça, on mourrait du fait de ne pas tenir ce qu’on promettait.
“Je sous-signé Maxence déclare sur l’honneur, bla bla bla”
Sous entendu, si je ment, je perds mon honneur et je me tire une balle dans la caboche.
Bon, ben même si tout ça n’est plus important de nos jours, cette peur est quant à elle toujours bien ancrée dans nos instincts.
Donc y’a qu’à s’en servir pour se hacker soi-même, et se pousser à l’action.
C’est aussi pour cette raison qu’il est important d’avoir son premier client le plus rapidement possible.
Dès qu’un contrat vous lie, vous allez faire des pieds et des mains pour tenir votre part.
Alors que si c’était juste un projet pour vous… bof, ça finirai sûrement comme une résolution de nouvelle année, un régime Dukan, ou des séances de jogging.
Bref, si vous voulez vous fixer des objectifs de dingo et tenir votre discipline, vous pouvez utiliser cette technique.
Associer à un petit rituel c’est vraiment ultra puissant.
Du genre, prendre une photo toute mignone de baleine, la mettre au milieu de votre salon,
Et tous les matins et tous les soirs, avant de bosser sur votre projet, vous répéter :
“Je ne dérogerai pas à ma discipline. Toi, baleine, comme des milliers d’autres vivants sans défense, a besoin qu’on te défende contre des gens sans scrupules.
Tu peux compter sur moi, je suis là, je me dépêche, j’arrive.”
Faîtes ça tous les jours, avec une photo de baleine, d’oran-outang ou même de Gaïa toute entière.
(cliquez sur l’image pour découvrir l’histoire complètement dingue et palpitante de cette photo que l’on croit anodine)
Vous verrez que ça permet de trouver en soi des forces insoupçonnées.
Ca permet de déplacer véritablement des montagnes et de tenir dans la durée.
C’est la botte secrète des entrepreneurs du changement.
On travail avec force, conviction, et sans compter lorsqu’on travail pour les autres.
Si vous le faîtes pour un boss à la con aujourd’hui, pourquoi seriez vous incapable de le faire pour le reste des Vivants ?
Pas pour vous, non. On ne fait jamais rien de bien inconfortable pour soi (et c’est bien dommage d’ailleurs).
On le fait pour les autres, ceux qu’on aime.
Alors à défaut de vous dire de vous aimez comme tout bon guru de développement personnel,
Agissez au moins pour ceux qui comptent, et pas pour les trouducs de l’ancien monde.
C’est la tribu des Vivants que vous devriez être appeuré de quitter.
Pas la tribu de l’ancien monde.
A vous de jouer.
A demain.
Maxence
"Okay chef, tu m’as mis la pêche, je te paie un café (0,35€)"
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