J’aimerai vous demandez votre avis.
Voilà un mail que j’ai imaginé hier soir.
Pour l’envoyer à des personnes ciblés sur plusieurs réseaux sociaux, en collectant des adresses mails ici et là.
Et dans ma lubi, je me suis imaginé que vous fassiez pareil avec des personnes de votre réseau que vous connaissez à peine ou dont vous avez entendu parler.
Du coup je me disais que ça pourrait être pas mal de vous demander ce que vous en pensiez.
Si vous pouvez prendre 20 secondes pour répondre à ce mail en me disant en tout honnêteté si ça vous inspire ou si au contraire vous trouvez ça un peu trop olé olé.
Le voici :
Bonjour _____,
Inutile de chercher dans votre mémoire, on ne se connait pas.
J’ai eu votre email par d’obscures méthodes.
Mais il n’en reste pas moins que cette missive mérite votre attention.
Je vous contacte pour vous proposer de rejoindre un mouvement.
Aujourd’hui, ou dans 6 mois peu importe.
J’aimerai vous compter parmi nous.
Nous, c’est une communauté d’entrepreneurs oeuvrant à changer le monde.
On est pas vraiment dans le genre bisounours pour autant.
Ni même hippie déconnecté de la réalité.
Non, nous sommes des stratèges qui avons l’ambition de transformer la société en rendant obsolète l’ancien monde.
On ne compte pas attendre que l’Etat ou les grands patrons décident de prendre leur responsabilités par rapport au rechauffement climatique ou à l’extermination de la biodiversité.
Ils ont montré qu’ils n’étaient pas légitimes à resoudre ces problèmes.
Ni légitimes non plus à recevoir notre argent.
C’est pour cette raison qu’il est temps de construire des alternatives désirables.
Quand je vous dit que nous ne sommes pas des bisounours, comprenez que nous comptons bien avoir le maximum d’impact.
Un seul but : voler des parts de marché aux entreprises de l’ancien monde et distribuer cet argent pour construire le nouveau.
Pour ce faire, il est primordial que nous soyons nombreux et persuasifs.
Tous les coups nous sont permis à la seule condition qu’ils soient réalisés dans le respect des humains et de la nature (comprenez la communauté des vivants).
Nous serions très fiers de dégrader suffisamment l’activité économique d’un grand groupe pour qu’il soit obligé de licencier ses employés.
A vrai dire c’est même notre but.
Mais à la condition que nous puissions créer des postes équivalents au sein de nos entreprises.
Cela implique de générer énormément d’argent.
(autant d’argent qu’ils n’auront pas pour détruire d’avantage la planète)
C’est en ce sens que nous ne sommes pas des hippies bisounours.
Nous ne crachons pas sur l’argent.
Nous en voulant plein.
Nous voulons le détourner des poches des géants pour irriguer le nouveau monde qui se construit.
Quitte à avoir des stratégies marketing et financières fortes.
Tels de Robins des Bois de l’écologie, nous comptons bien retourner leur armes contre eux.
Sans le moindre scrupule.
Ne vous méprenez, nous ne sommes pas des idéalistes.
Nous sommes déterminés.
Déterminés à créer une activité économique qui soit respectueuse du Vivant.
Ce n’est pas une utopie, mais bien l’unique futur possible souhaitable.
Et pour ce faire nous avons besoin de tout le monde.
Surtout des meilleurs.
Et si je vous envoie ce mail aujourd’hui c’est que je pense que vous en faîtes partie.
Le Vivant a besoin de vos talents dans son camp.
Et non au service de la bonne santé des entreprises du CAC40, des financiers et autre indicateurs économiques.
Mais, en bon stratège, je sais pertinemment que je ne vous convaincrait pas de démissionner pour nous rejoindre dès la fin de cette email.
Ce n’est pas mon but.
Mon but est de vous informer qu’il existe un mouvement qui grandit.
Une communauté grandissante qui se bat pour une cause juste, nécessaire et désirable.
Et que lorsque l’heure sera à l’interrogation sur le sens que vous donner à votre job,
Vous pourrez nous rejoindre.
Vous aurez juste à vous inscrire ici : www.marketing-resistant.com
En espérant que cela ne tardera pas, car le Vivant meurt et le temps presse,
Je vous remercie d’avoir ouvert ce mail impromptu et d’être arrivé jusqu’ici.
A très vite,
Sincèrement,
Alors, vous en pensez quoi ?