Hier j’ai vu le film “Après Demain” de Cyril Dion.
Si vous l’avez loupé *|FNAME|*, arrangez vous pour le voir.
C’est pas le genre de film qui fait la morale, il est même un peu rentre dedans pour nous autres Résistants. Y’a une voix off qui dit que ce qu’on fait est tout petit, que ça sert pas à grand chose.
Et y’a une deuxième voix off, qui ne contredit pas la première.
Elle la nuance en important un peu de hauteur de vue.
Mais cette voix là, c’est l’essence même de tout ce que vous retrouvez ici.
Avec cette trame de fond, clairement mise en avant :
Concevoir un projet, c’est proposer une vision du monde.
Monter une entreprise, un projet, une communauté, ou une marque, c’est raconter une histoire.
En se rassemblant chaque jour par écran interposé, nous nous retrouvons comme nos ancêtres autour du feu : pour se raconter cette histoire, celle de la Résistance qui s’organise.
Vous voyez *|FNAME|*, l’essentiel n’est pas tellement de savoir si on est assez nombreux pour changer le monde.
L’essentiel c’est de faire partie de cette grande histoire : le monde de demain.
Si bien que lorsque les hasbeen de l’ancien monde s’affaireront à leur petites magouilles et qu’ils relèveront la tête pour nous voir passer, il ne sera même plus utile de les encourager à nous rejoindre.
Ils seront démodés.
Il ne leur restera que leur yeux pour pleurer de ne pas avoir senti le vent se lever.
Et ils se rendront compte de ce qu’ils font, arrêteront et nous rejoindront.
Simplement parce que l’histoire que nous racontons est meilleure que la leur, dans laquelle l’argent est roi.
Ce que je veux vous dire *|FNAME|*, c’est que aussi petite soit notre action, elle n’est pas vaine.
Elle n’est pas vaine car elle construit un récit commun. Un récit dont nous sommes les héros.
Un récit qui prend de l’ampleur et qui sera bientôt une véritable légende, et même une norme culturelle.
On ne voit rien venir, on a l’impression d’être seul au monde, et PAF !! Un beau jour, ce récit est partout.
Ca me fait penser à cette histoire de mare de nénuphar.
Un jour, il y a un nénuphar qui apparaît dans une marre.
Le lendemain ils sont deux.
Le surlendemain ils sont quatre.
Et ainsi de suite.
Le dernier jour la mare est remplie de nénuphar.
Mais, la veille, lorsqu’on pose la question aux poissons qui habitent la marre, ils nous disent de ne pas trop nous inquiéter, la mare n’est remplie qu’à moitié.
Et l’avant veille ce n’était que d’un quart. Presque rien.
Si on devait la décrire à ce moment là, à l’avent veille du basculement, on dirait qu’elle est presque vide (et qu’il y a peu près un quart de nénuphar, là, dans un coin).
Pourtant le vent se lève et dans deux jours elle sera entièrement recouverte.
Il faut sentir le vent se lever *|FNAME|*. Toujours.
Comme dirait le vieil adage :
“Lorsque le vent du changement souffle, il y a ceux qui construisent des abris et ceux qui construisent des moulins”
(Je sais, ça fait un peu opportuniste dit comme ça)
Sauf que nous on construit des moulins avant que le vent ne se lève, parce qu’on est persuadés que les choses ne doivent pas continuer comme ça.
On est des Résistants qui, à force de se rassembler, constituont un réseau d’information extraordinaire qui permettra un débarquement réussi.
C’est important *|FNAME|*, car on se sent appartenir à quelque chose de plus grand que nous.
Et généralement ça nous rend heureux et fier.
L’histoire de ce film “Après Demain”, c’est un petit peu l’exemple que Saint Exupéry prenait :
“Si tu veux construire un bâteau, réveille d’abord dans le coeur des hommes l’envie de la mer, grande et belle”
Hier soir, j’avais un peu les larmes aux yeux.
Parce que j’avais l’impression de construire ce bateau avec vous.
Il ne s’agit pas tant de savoir si c’est un gros bâteau ou non.
Il s’agit de prendre conscience que partout dans le monde, il y a des gens qui regardent la mer au loin.
Des gens qu’on voit pas forcément.
Des gens dont le ressac fait chavirer le coeur.
Des gens qui vibrent devant un coucher de soleil sur une grande étendue d’eau à perte de vue.
Des gens amoureux de cette grande dame capricieuse qui n’en fait qu’à sa tête et qu’on apprend, doucement, à apprivoiser.
Ces gens là *|FNAME|*, ils construisent des bateaux.
Ils forment la grande fraternité des marins.
Nul besoin de les appâter avec des espaces de coworking avec des toboggans dans la Silicon Valley.
Ces gens là construisent des bateaux par passion pour la mer, grande et belle.
Et je suis fier de leur écrire chaque matin.
Concevoir un projet, c’est raconter une vision du monde.
Elle me plaît bien celle qui habite notre communauté.
Je compte sur vous pour animer la vôtre, de communauté, avec ce même désir profond de la mer grande et belle.
Trouvez vos marins *|FNAME|*.
Peignez la mer capricieuse et splendide.
Et construisez moi ce satané bateau pour prendre le large.
A vous de jouer,
Restez connecté à cette vision, et mettez les bouchés doubles, sans rien lâcher.
Le vent se lève et la mare se remplit jour après jour de nénuphar.
Et un beau jour l’étang sera tout fleuri.
Il ne tient qu’à vous de prendre part à cette histoire.
Et d’emmener un maximum de gens avec vous.
A demain *|FNAME|*,
Maxence
Cette histoire pourrait bien vous mettre des frissons *|FNAME|*